750 grammes
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Bluebayou

4 janvier 2021

La focaccia qu'on n'attendait pas

Après avoir tourniquoté autour de plusieurs recettes, c’est une inattendue version avec pomme de terre et semoule de blé qui a remporté tous les suffrages à la maison.

 Il semblerait que ce soit une version plutôt sudiste (je parle du sud de l’Italie, pas du sud de la Suède). Il semblerait aussi qu’à une époque, la pomme de terre et la semoule de blé étaient moins chère que la farine, d’où ces mélanges… (bon, on lit tout et rien sur internet, je pourrais aussi vous dire que c’est la recette mythique de Tata Jeanine.)

 

 Pour 1 plaque :

250g de farine
250g de semoule de blé (la toute fine, pas celle à couscous !)
300g d’eau
160g de pomme de terre (cuite, épluchée, tiède)
4g de levure de boulanger (sèche chez moi)
2CS D’huile d’olive
1 CC de sucre
1 CC de sel

 

 Mélanger la farine, la semoule, le sucre et le sel.

Diluez la levure dans un peu de d’eau tiède. Attendre qq minutes que ça mousse, puis mélangez au reste d’eau et à la farine. Ajouter l’huile d’olive.

 Pétrissez et ajoutez la pomme de terre écrasée en purée (On n’est pas censé sentir la présence de la pomme de terre donc on fait une purée, pas une écrasée grossière) Pétrissez. La pâte doit être assez molle, plus que pour une pizza.

Couvrez d’un linge humide, et laissez lever 2h dans un saladier (à l’abri des courants d’air dans le four, c’est bien)


Au bout de 2h, huilez généreusement une plaque avec des bords.

Mettez-y la pâte en l’étalant légèrement (1.5cm de haut environ)

Remettez à lever une seconde fois 2 heures.

AU bout d’une heure, reprenez votre plaque, faites des trous dedans avec les doigts. Badigeonner d’un peu d’huile (pas trop non plus, la foccacia devient vite trop grasse je trouve.)  Parsemez d’un peu de fleur de sel, d’origan séché.

 

Ça c’est la base. Vous pouvez piquer des olives noires dans la pâte (très apprécié ici), des tomates cerises, etc…

 

Cuise 15 à 20 minutes à 210° (selon votre four).
Surveillez bien, la foccacia de doit pas être trop cuite, elle devient parpaing sinon…

 Au sortir du four, mettez-la sur une grille le temps de refroidir.

 

 

Découpez en carrés, et servez à l’apéro avec un peu de fromage italien, du jambon fumé.
[Selon toute logique, c’est à ce moment que vos invités vont initier une danse de la joie devant vous cette foccacia. C’est fou l’effet de la semoule]

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20 juin 2020

LES BUN'CHOUS, ou l'importance de trouver le nom qui fait saliver la famille

 Hé ouaih.. BUN CHOU, c’est comme ça que ces petits chaussons à la viande ont été baptisés chez moi. Oui, parce que chez moi, non seulement, il faut que ça soit bon, mais il faut aussi un nom qui claque pour que le plat soit adoubé par mes gouteurs.    Et mes « petits chaussons à la viande » ne séduisaient pas grand monde…

Je vous la refais ? :
-  humm, c’est bon scrounch scrounch.   Hummm, t’as mis des grains de coriandre, j’adore. C’est quoi ? 
-  heuu, des petits chaussons à la viande 
- … (silence offusqué).  C’est quoi cette recette-qu’a-pas-de-nom ?
- Bah si je t’ai dit ce sont de petits chaussons la viande
- (silence déçu), ah bon, on dirait une recette asiatique avec le chou et la coriandre
- silence désapprobateur de la cuisinière qui vient de comprendre qu’elle est en train de perdre des points…
   tu appellerais ça comment toi ??


Donc après brainstorming des gouteurs, on appelle désormais cela des  bunchous, et il parait que c’est meilleur depuis… (navrant je sais…)

 

Pour 8 pancakes  :

Pour la pâte :
450g de farine (mettez un peu de petit épeautre, c’est bon)
225mL d’eau
4 cuillères à soupe d’huile d’olive                        
Sel

Pour la garniture, soyez creatifs
400g de viande hachée (porc, bœuf, veau, tout marche)
1 poignée de chou blanc râpé à la mandoline
Une petite botte de coriandre ( ou autre, faites marcher votre imagination ou vos frigos)                         
1 pouce de gingembre frais
1 CC de coriandre en grain
4 oignons nouveau                                                    
1 gousse d’ail
Sel et Poivre

Huile de tournesol pour la cuisson


Pour servir :                    Sauce piment                    Sauce soja                          Quartiers de citrons verts

 

Mélanger la farine, l’eau, l’huile et une pincée de sel. Pétrir jusqu’à obtenir une belle pâte élastique.    
Former une boule de pâte, emballer dans du film et laisser reposer 2h.

Mélanger les ingrédients de la farce. Saler avec parcimonie (on va manger cela avec de la sauce soja) et poivrer.

Fariner le plan de travail & huiler le plat ou vous allez stocker les buns.
Diviser la boule de pâte en huit.  
Prendre une portion de pâte et étaler en un rond de pâte d’environ 12cm de diamètre et 1 cm d’épaisseur.
Prendre une portion de farce (1 grosse cuillère à soupe) et la poser au milieu.
Replier les bords de la pâte sur la garniture. La garniture se retrouve bien emprisonnée dans le bun. Veiller à ce que qu’il soit bien hermétique afin que rien ne dégouline à la cuisson.

Les buns vont faire 8 à 10 cm de diamètre. Les aplatir gentiment (on ne fait pas des boulettes !)

Mettre au frigo le temps que la pâte durcisse de nouveau (ne pas les laisser trop longtemps sinon la pâte va crouter).

Dans une poêle bien chaude (feu doux, huile de tournesol), poser chaque pancake coté plié vers le bas. Appuyer dessus avec une spatule pour les aplatir un peu (pas plus de 1cm d’épaisseur).
Résister à l’envie de monter le feu pour les dorer plus vite : les buns doreraient sans que la farce ne cuise.

Quand les pancakes sont bien dorés, les retourner et faire dorer l’autre coté (compter 5 min. de chaque côté mini).

Vous pouvez couper en deux le premier pancake pour vérifier la cuisson.

 

 

Mettez le tout dans un tupperware avec du sopalin au fond (pour que ça boive l’excès d’huile).

Coupez quelques quartiers de citron verts, embarquez quelques petites coupelles pour mettre la sauce soja, la bouteille de sauce soja, range le tout dans votre sac isotherme, et hop, direction la plage du Pellegrin pour un piquenique sous les pins.

Un fois bien installé, sortez les coupelles, versez un peu de soja, pressez un peu de citron au gout. Certains préfèrent avec de la sauce piment.

 

Ça change du sacrosaint Pan-bagnat, et c’est fameux !

20 juin 2020

TARTE AUX NECTARINES, aka Ottolenghi s'immisce jusque dans mes desserts...

 

Ottolenghi frappe et refrappe.

Alors que je me damne pour ses inventions salées, je n’étais jusqu’à présent pas conquise par ses recettes sucrées. Je trouvais ses recettes trop anglo saxonnes (notamment dans sa façon de faconner ses tartes, vous savez, avec le bord replié sur le dessus à la va-comme-je-te-pousse.), très poussées en sucre, trop débordantes de tout.

Bon… bah, j’ai revu ma copie…

 

Une pâte feuilletée, ou sablée ou sucrée
500g de nectarines (blanches, les couleurs des tranches sont tellement jolies)
60g de cassonnade                                             
2 citrons verts
2 branches de romarin frais (on oublie le pot de Ducros qui moisi dans le placard….)
½ CC de maïzena

 

Préchauffez le four à T6 (180°). 

Prélevez le zeste d’un citron vert.

Mélangez la cassonnade, le jus des citrons, les zestes et 2 branches de romarin. Ajoutez délicatement les nectarines coupées en tranches de 0.5cm d’épaisseur. 

Filmez et réservez au frigo pour 2 heures.
Foncez un moule avec la pâte (Chez moi, on est pâte sablée maison!).
[Quelque soit votre choix, il faudra faire penser à faire des «rebords» à votre tarte, car on va y verser du sirop et il ne doit pas s’échapper le bougre! Goutez le, vous comprendrez pourquoi on en prend soin de ce sirop ! Bref, pas de tarte fine simplement étalée sur une plaque de cuisson donc]


Récupérez les pêches dans une petite passoire. Gardez le jus pour faire le sirop.

Placez les pêches sur le fond de pâte et enfournez pour 20 minutes, en bas du four.

 

Pendant ce temps, préparez le sirop. Versez le jus infusé dans une petite casserole, Mélangez y ½ CC de maïzena et amenez à ébullition.
Laissez bouillir jusqu’à obtenir une belle consistance sirupeuse.

La première partie de la cuisson terminée, sortez la tarte et versez le sirop sur les nectarines, en badigeonnant au pinceau. Ajoutez quelques brins de romarin [pas trop, on ne les mange pas, c’est juste pour faire joli & pour aromatiser les fruits en dessous.  Il faudra de toute façon les enlever avant de manger la tarte. Otez les discrètement quand vous servez les parts, ca vous évitera les remarques du type : «ca se mange les épines?»  ou  « Jeannine, je m’étouffe!!].

 

En finition, on peut zester un peu de citron vert sur la tarte, mais franchement, j’oublie à chaque fois !

[Dernier conseil :  Evitez de faire la tarte la veille pour le lendemain : la pate perd son croquant (c’est ballot, c’est ce qui en fait son charme..]

23 avril 2020

POISSON D'ETE, celui qui t'oblige à saucer

citron

Cette recette est d'une simplicité enfantine, pourtant, elle plait à chaque fois.

En plein été, c'est le carton plein. Surtout n'oubliez pas le pain frais, je n'ai vu personne résister au plaisir de saucer..


Choisissez de bons ingrédients ( : on oublie le poisson carré, l'huile d'olive pas bonne, les câpres dégueu, le poivre en poudre sans gout, et la baguette industrielle...)

 

 

Filet de poisson blanc cuit au court bouillon (100g par personne) : cabillaud, colin, choisissez des filets bien épais qui vont gentiment s'efillocher à la cuisson
50g de capres (les belles, bien grosses avec la queue)
1 jus de citron
De la bonne huile d'olive
Du bon poivre
Un peu de fleur de sel
du bon pain frais bien croustillant

 

Cuire le poisson au court bouillon. Surveillez la cuisson, le poisson doit se défaire sans être surcuit. Laissez refroidir.

Ensuite, la recette se fait toute seule, émiettez légèrement le poisson, parsemez de câpres, arrosez d'huile et de citron.

Poivrez, servez..

Simple et efficace.

 

15 avril 2020

PAVE DE CABILLAUD EN BOUILLON ASIATIQUE

Encore une recette simplissime, pleine de goût et qu'il est inutile de survendre.
Rien de tel qu'un poisson bien cuit dans un beau bouillon plein de saveurs.
Un peu de riz basmati, de la coriandre pour accompagner. Chez moi, c'est carton plein à chaque fois!

 

Pour 2

2 pavés de cabillaud (frais, ou préalablement décongelés correctement)
2 bâtons de citronnelle
50g de gingembre coupé en bâtonnets
1 citron vert & ses zestes
1/2 litre de bouillon
1 généreuse dose d'huile d'olive
1 chouille d'huile de sésame
Poivre du moulin

 

 

Préparez le bouillon un peu à l'avance. (En ce moment, j'ai des bouillons épicés achetés en épicerie asiatique que j'aime beaucoup, mais un bouillon de poule classique, c'est très bien aussi.)

Ajoutez la citronnelle émincée, les zestes de citron, le gingembre. Portez à ébullition ajoutez le jus de citron et laissez blobloter sur feu très doux. Ajoutez les huiles, salez et poivrez légèrement.

Coupez le feu, et laissez infuser 1 à 2 heures, avec un couvercle.

20 minutes avant de passer à table, rallumez le feu et portez le bouillon à frémissement. Goûtez et ajustez l'assaisonnement.
Ajoutez le cabillaud, couvrez, coupez le feu et laissez cuire 15 bonnes minutes.

 

Quand le poisson est cuit, dressez dans une assiette creuse, filtrez le bouillon que vous proposerez à part ou directement dans l'assiette, avec du riz blanc, et de la coriandre.

Proposez aussi du piment, de la sauce soja,  il y a toujours un aficionado qui traîne...

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12 avril 2020

PETITS CHOUX FARCIS, la récompense du dimanche

chou

 

Parmi les plats hivernaux bien réconfortants, le chou farci  est un des classiques vers lequel on revient toujours.

A chaque fois, je me fais la même réflexion : tout le monde adore ca à la maison, c'est  pas très compliqué à faire, ca peut facilement s'oublier au four, on est content de le retrouver dans la lunchbox du lundi...
Mais pourquoi est ce que je n'y pense pas plus souvent?!!

 

 

1 beau chou frisé
250 à 300g de farce
1 oignon
Persil
1 oeuf
Riz
1/2 litre de bouillon (légume ou boeuf)

 

 

 

Prélévez une dizaine des plus belles feuilles du chou.
Blanchissez les qq minutes à peine dans une eau salée. Soyez délicat, évitez de les casser. Réservez sur une assiette.

 

Préparez la farce : mélangez la farce, l'oignon haché, l'ail, le persil, quelques feuilles du choux emincées finement  et l'oeuf. Malaxez bien. Ajoutez une petite poignée de riz -non cuit- à la farce (dédicace à ma mamie ;-) ) . Assaisonnez bien.
[Selon l'humeur, vous pouvez etre creatif au niveau de la farce : varier les viandes, mettre de la carotte en brunoise, pain sec à la place du riz...]

 

Commencez à farcir les feuilles de chou : placez 1 grosse cuillère à soupe de farce sur une feuille et rouler.
Placer dans un grand plat qui va au four. Quand tout vos petits chous sont farcis, ajoutez le 1/2 litre de bouillon dans le plat.
Hop au four à 180° pour 40 minutes. Surveillez la cuisson, normalement le bouillon va blobloter gentiment et les petits choux cuire dans le jus.

Servez avec du riz blanc

 

12 avril 2020

GUACAMOLE, ou quand l'apéro devient diner

avocat

 

Parce que parfois, il n'est rien de mieux qu'un diner léger avec une tartine de pain au levain légèrement grillée avec une belle couche de guacamole.

 

 

Pour 2

1 très gros avocat, ou 2 moyens (bien murs surtout)
1 petite tomate
De la coriandre fraiche, lavée, séchée
du piment fort
1 citron
Sel, poivre

 

Coupez la tomate en petit dés, salez et laissez la rendre son eau quelques minutes

Pressez le citron.

Ecrasez grossièrement à la fourchette l'avocat. Mélangez immédiatement au citron.

Déchirez quelques branches de coriandre et ajouter à l'avocat (commencez par une belle grosse poignée.). ajoutez la tomate.

Ensuite tout se fait au gout : ajoutez sel, poire et surtout piment. Rajoutez de la coriandre si besoin, un guacamole sans coriandre est comme un cassoulet sans haricot ;-) 

 

Filmez au contact et refrigérez avant de servir.

 

Faites légèrement toaster de belles tranches de pain au levain, et servez sans facon...

Prévoyez large pour le pain... on commence toujours plein de bonnes intentions puis on se laisse attendrir !

 

7 avril 2020

CURRY DE POISSON, celui qu'on voit partout!

 

coriandre

Haa, le curry de poisson à la kéralaise de Jamie OLIVER! 

Une recette qui tourne et retourne sur la toile.  A force de la voir, j’ai fini pas la tester, moyennement convaincue.
Du poisson en sauce? Mouaih..

J’avais bien tort, pour un effort assez minime, vous réaliser un plat plein de saveur.  (La cuisson du poisson est notamment une vraie révélation me concernant !)



POUR 3 À 4 PERSONNES :
400g de cabillaud frais ou décongelé au préalable
2 gousses d'ail
1 oignon
Graines de moutarde et de coriandre
1 cm de gingembre  
Piment ( au gout)
curry en poudre, en pate (au gout), ou mélange d’épices maison
200g de lait de coco                                                                     
1 boite de 190g de tomates pelées
1 bouquet de coriandre fraîche                                               
Huile
Sel/poivre
Si vous trouvez : 10 feuilles de curry fraîches,  ( : les sèches n'ont pas de goût)

 

 

Emincer l’oignon et l’ail. Râpez le gingembre.

Faites chauffer l’huile et ajoutez les graines de moutarde & de coriandre. Elles vont poper comme le pop corn, donc mettez un couvercle.

Ajoutez les épices et faire revenir légèrement.

Ajoutez oignon, ail, gingembre, & le piment, et les feuilles de curry.  Faites revenir sur feu moyen :  tout doit fondre sans colorer.

Ajoutez les tomates.  Mélangez, salez, et portez à ébullition. Laissez mijoter gentiment sur feu très doux. (Ajouter ½ sucre si les tomates le demandent)

Qd ca à bien mijoter, ajutez le lait de coco.

30 minutes avant de servir, monter le feu, vérifier que la sauce bloblote bien et éteindre le feu. Mettre les morceaux de poissons (décongelés surtout), couvrir et laisser cuire 20 à 30 minutes.

Normalement, la cuisson est parfaite ainsi. Vérifier néanmoins et rallumer le feu un petit coup si besoin..

Ciselez de la coriandre fraîche juste avant de servir.

Servir avec  du riz nature et de la coriandre fraiche à volonté.

                                                                                                                              

 

 

4 avril 2020

LENTILLES TAHINI CUMIN, exit les saucices lentilles de Mamie!

ÉCRASE DE LENTILLES AU TAHINI ET AU CUMIN D'OTTOLENGHI

 


Si on m’avait dit enfant que je me mettrai à adorer les lentilles, pois chiches et autres légumineuses, je vous aurai ri au nez !
Depuis que j’ai découvert que les lentilles se mariait parfaitement avec autre chose que des saucisses, j’en ai toujours dans mes placards !

 


200g de lentilles du Puy                                30g de beurre
2 CS d'huile d'olive                                       3 gousses d'ail hachées
1 CC à thé de cumin                                      1 boite de tomates pelées
1 poignée de coriandre hachée                      60g de tahini
2 CS de jus de citron                                     Sel et poivre
70ml d'eau                                                    25g d'oignon rouge tranché finement
paprika                                                         2 oeufs durs



Cuire les lentilles jusqu'à ce qu'elles soient tendres (20 minutes). Réserver.

Faire fondre le beurre et l'huile à feu moyen-vif. Ajouter l'ail et le cumin et faire revenir environ 1 minute. Ajouter les tomates, la coriandre et les lentilles cuites. Laisser mijoter quelques minutes puis ajouter le jus de citron, le tahini, l'eau.  Saler, poivrer.
Laisser épaissir environ 5 minutes jusqu'à épaississement.
Réduire en purée très grossière (avec un presse purée). L’idée est de laisser une partie des lentilles entières.

Mettre les lentilles dans un plat de service. Saupoudrer de paprika, d'oignon rouge. Ajouter de la coriandre.


Servir tiède avec des oeufs durs en quartiers et des pitas.

 

4 avril 2020

LES FALAFELS COMME ICI...

Faute de te donner la recette des falafels comme là bas, voici au moins la mienne, telle que je la fais ici.

A condition de respecter 2 règles simples, les falafels, ce n’est pas compliqué !
                               1 – Des pois chiches secs tu utiliseras
                               2 – Tous les ingrédients bien secs tu les mixeras.

Voilà, c’est tout. Si on respecte ces 2 règles, vos falafels ne se déliteront pas lamentablement à la cuisson (oui, j’ai des yeux chez vous !)

 

Les doses sont approximatives. Dans l’idée, on tourne autour de 500G de pois chiches secs pour :
6 gousses d’ail                                                                 1 petit oignon
1 petit bouquet d’herbes frais (pas de trucs en poudre, ni surgelés) : persil, coriandre sont parfaits, mais vous pouvez innover/compléter avec ce que vous avez sous la main
2 CS de coriandre en poudre                                     2 CS de cumin en poudre
1CC de grains de coriandre                                         ½ CC de piment en poudre
sel & poivre                                                                      bicarbonate de soude

 

  • Commencez la veille en faisant tremper les pois chiches secs dans de l’eau avec un peu de bicarbonate de soude. Profitez pour laver vos herbes. Emballez les dans un linge et laissez au frigo pour la nuit.
  • Le lendemain égouttez bien les pois chiches, et séchez les dans un linge (oui, on sèche les pois chiches.... Noon , on ne zappe pas cette étape.)
    Logiquement, vos herbes sont propres ET sèches. Si elles sont encore humides, séchez-les aussi. On a compris qu’on veut le moins d’humidité dans la pâte à falafel. C’est précisément ce qui les fait se débouliquer en cuisson…

  • Dans le robot mixer, commencez par mixer l’ail, l’oignon et les herbes. Ajoutez les pois chiches, les épices et mixer encore. Goutez, ajustez l’assaisonnement selon votre gout.

  • Vous pouvez façonner vos boulettes et les cuire. Compressez bien les falafels pour qu’ils se tiennent. J’ai un moule en silicone pour faire des mini mignardises, je m’en sers parfois pour mouler les falafels. Parfois je le fais à la main. Pas de règle. Un jour peut-être, je m’offrirai un moule à falafel.J’ai de grandes et belles ambitions je sais…

  • Vu que j’ai un « léger » problème avec l’odeur de friture [ça pue et ça imprègne tout. J’aime la friture, mais pas chez moi. Et non, une bonne hotte ne règle pas le problème, la cuisinière sent toujours le graillon ] *, j’opte souvent pour une cuisson au four : boulettes dans un plat, badigeonnées d’huile, et hop, une vingtaine de minutes au four à 180° en les retournant à mi-cuisson.  Certes, c’est moins gourmand que frit, mais ça fait la blague.

  • A servir avec au moins une sauce yaourt/tahini/citron, si ce n’est la totale : pain pita, tomates concassées, salades/ sauce tahini

NB : Les falafels crus se congèlent très bien. Il faut juste veiller à ne pas les écrabouiller dans le congélateur avant qu’ils ne soient congelés (ha bon, on sent le vécu ?!)

 

 

*coming out impromptu je sais

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  • L'idée de ce blog est avant tout de compiler les recettes que j'aime le plus, récoltées au fil des années, en faisant de la place dans mes tiroirs (ambition : virer le plus de papier!). Rarement de ma création, je cite toujours mes sources!
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